L’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM), tend désormais vers sa vitesse de croisière et se positionne comme une référence dans la perspective de l’assurance Maladie Universelle au Mali. Pour cette année 2018, le budget de l’ANAM est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 3. 054.605.467 FCFA contre 2 milliards 836 230 211 FCFA au titre de l’exercice 2017, soit un taux de croissance de 9,20%.
Ces chiffres ont été donnés par le Secrétaire Général du Ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Samba alhamdou Baby. C’était à la faveur de la 14ème Session Ordinaire du Conseil d’Administration de l’ANAM tenue le vendredi 2 mars 2018 à la Maison des Aînés de Bamako en présence des administrateurs.
L’ordre du jour de cette session portait sur le Procès Verbal et l’état de mise en œuvre des recommandations issues de la 13ème session ; du rapport financier de 2017 ainsi que le projet de budget et programmes d’activités de 2018. Depuis son institution à nos jours, au total 276.782 personnes ont été immatriculées au Régime d’Assistance Médicale (RAMED), soit 33,54% du groupe cible, parmi lesquelles, 56.489 ont bénéficié de soins gratuits. Il est important de noter avec satisfaction la prise en charge par l’ANAM de 146 blessés de conflits armés. Pour la couverture nationale, le taux s’élève à 60,73% soit une couverture de 427 communes couvertes sur 703.
S’agissant des contrats de performances avec les Associations de Santé Communautaire (ASACO), la signature des contrats est de 566 sur un total national de 1463, soit un taux de 38,68%. De l’avis du Secrétaire Général du Ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Samba alhamdou Baby, ces chiffres encourageants et rassurants constituent aujourd’hui des indicateurs vérifiables pour affirmer que le RAMED tend véritablement vers sa vitesse de croisière pour être parmi les piliers de la couverture maladie universelle en chantier dans notre pays.
A côté de ces résultats forts appréciables, Samba alhamdou Baby n’a pas manqué d’énumérer quelques difficultés qui ont pour noms : la timide mobilisation des contributions des collectivités territoriales au financement du Régime, en dépit de la réduction du taux de leur contribution ; l’insuffisance de disponibilité des médicaments en DCI au niveau des structures sanitaires entrainant le recours aux pharmacies privées ; l’inadéquation du personnel aux missions assignées à l’ANAM etc.
Parlant du budget, il dira que le budget 2018 de la structure est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 3. 054.605.467 FCFA contre 2 milliards 836 230 211 FCFA au titre de l’exercice 2017, soit un taux de croissance de 9,20%. Quant aux perspectives de l’ANAM pour cette année, il s’agira entre autres de l’augmentation des nouvelles immatriculations à 350.000 avec une plus grande implication des services locaux de développement social et des ASACO, de l’augmentation de la prise en charge médicale de 50.0000 bénéficiaires y compris 10.000 enfants de 0-5 ans, des personnes âgées et handicapées en situation d’indigence et de la fourniture des prestations de soins aux bénéficiaires du RAMED par 381 CSCOM et 52 CSref.
Sidiki Dembélé