Le Syndicat autonome de la magistrature (Sam) demande la libération dans les plus brefs délais du juge Soungalo Koné en captivité depuis plus de 100 jours. C’était en faveur d’un sit-in organisé hier à la Cour d’appel de Bamako.
Enlevé dans la nuit du 15 au 16 novembre 2017 par des ravisseurs, cela fait exactement 100 jours que le juge Soungalo Koné, président du tribunal de Niono est détenu par de présumés jihadistes. Soucieux des conditions de détentions de leur collègue, le Syndicat autonome de la magistrature (Sam) compte prendre les choses en mains.
« Considérant le maintien en captivité depuis plus de 100 jours, considérant l’inertie des pouvoirs publics face à la détention prolongée de notre collègue, considérant l’impatience légitime de ses épouses et de ses enfants, camarades, collègues, il est temps pour nous et de notre devoir d’accélérer les choses pour que notre collègue recouvre la liberté », a déclaré le président du Sam, Mama Kassé. Ils ont invité les autorités et les ravisseurs à donner une suite positive à leur requête.
« Une grande implication du gouvernement est souhaitée en vue de trouver sans délai un dénouement heureux à sa captivité », a souligné M. Kassé. Le juge apparait dans une vidéo publiée où il évoque ses conditions de détention et interpelle le gouvernement à trouver un terrain d’attente avec ses ravisseurs qui conditionne sa libération à celles de leurs proches détenus par Bamako.
Moctar Dramane Koné,